• George Sand- le nom et ses débuts littéraires- 5-

    Extrait de Wikipédia

    Elle a une liaison avec l'un de ces amis, Jules Sandeau. Ensemble, ils commencent une carrière de journalistes au Figaro, sous l'œil sévère mais bienveillant d'Henri de Latouche, le directeur du journal. Ils écrivent en commun un roman, "Rose et Blanche", publié sous le pseudonyme de J. Sand. 

    Dans "Histoire de ma vie", George Sand raconte l'origine de son pseudonyme : Le roman Rose et Blanche, ébauché par elle et refait entièrement ensuite par Jules Sandeau, se vit attribuer par une fantaisie d'Henri Delatouche le nom d'auteur de Jules Sand, qui évoquait non seulement Jules Sandeau, mais aussi Karl Sand, l'étudiant bavarois assassin de Kotzebue .

    Ce roman ayant eu un certain succès, un autre éditeur se présenta, demandant un autre roman sous le même nom. Comme Aurore venait d'écrire "Indiana", à Nohant durant l'hiver 1831-1832, elle voulut le donner sous le même pseudonyme mais Jules Sandeau, par modestie, ne voulut pas accepter la paternité d'un livre auquel il était totalement étranger. Delatouche, consulté, trancha par un compromis ; le nom de Sand serait conservé pour satisfaire l'éditeur et le prénom serait modifié pour distinguer les deux auteurs.

    Elle prit vite et sans chercher celui de George qui lui paraissait synonyme de Berrichon. Étymologiquement, George signifie en effet « Celui qui travaille la terre ». Sa première œuvre personnelle, " Indiana", est publiée le 19 mai 1832 sous le nom de G. Sand et tous ses romans ultérieurs le seront sous le pseudonyme de George Sand qu'elle adopte définitivement.

     

    George Sand- le nom et ses débuts littéraires

    le domaine de George Sand à Nohant, entre Châteauroux et La Châtre (Berry-36-) 

    "Valentine "composée à Nohant et achevée pendant l'été de 1832, paraît trois mois après " Indiana". Ces deux romans assurent la renommée de l'écrivain et améliorent beaucoup sa situation financière ; 

    François Buloz, le directeur de la La Revue des Deux Mondes lui assure par contrat une rente annuelle de 4 000 francs en échange de trente-deux pages d'écriture toutes les six semaines.

    Au début de 1833, elle rompt avec Jules Sandeau, coupable d'une infidélité. Elle a une brève relation avec Prosper Mérimé, très décevante et qu'elle regrette amèrement. C'est une période sombre pour George Sand, démoralisée par ces deux déceptions. Le 10 août 1833, paraît "Lélia", une œuvre lyrique, allégorique, très originale, dont le succès fut prodigieux.

     

    George Sand a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine, dont elle a lancé la mode, par son pseudonyme masculin, qu'elle adopte dès 1829.

     

    George Sand- le nom et ses débuts littéraires

     

    Prosper Mérimée  ( sa dictée plus haut)

    En 1831, il entre dans les bureaux ministériels et devient en 1834 inspecteur général des Monuments Historiques. Il effectue alors de nombreux voyages d'inspection à travers la France et confie à l'architecte Eugène Viollet- le- duc la restauration d'édifices en péril comme la basilique de Vezelay en 1840, la cathédrale Notre Dame de Paris en 1843 ou la Cité de Carcassonne, à partir de 1853. Proche de l'impératrice Eugénie, il est fait sénateur en 1853 et anime les salons de la cour, par exemple avec sa fameuse dictée en 1857. Il publie alors moins de textes littéraires, pour se consacrer à des travaux d'historien et d'archéologue et initiant, à partir de 1842, un classement des monuments historiques.

     

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